mercredi 27 août 2008

J1 - soirée

***Suite à la grève impromptue et de durée inconnue (mais qui commence à faire longuet), l'administrateur en carton de ce blog de haute qualité a décidé, en commun accord avec son comité de rédaction, dans le but d'éviter d'éventuels gazages (inapropriés de la part de batraciens, écrevisses ou maquettistes amateurs dont le seul fait d'arme fût de poser pour quelques clichés) de passer en mode "photos". Donc voilà***
Fig.1 : "kilébomonstef"


Fig. 2 : Fabio el Cuist(r)o


Fig. 3 : on est pas bien, là, détendus du spad?


Fig. 4 : Le champ de course, antre du fil rouge d'intervilles 1999


Fig. 5 : La faune bretonne est parfois surprenante

lundi 18 août 2008

J1 - Trophée de la montagne

Direction le nord donc (pas le-pays-des-gens-étranges-qui-parlent-avec-un-accent-bizarre-genre-hein-biloute-et-qu'on-n'a-pas-le-droit-de-dire-du-mal-paske-hein-bon-y-a-Dan-Hiboun-qui-nous-tombe-dessus-illico, le nord de Plemeur-Boudoumonde) par Gueradur, Barnabanec puis reprise du GR34, lequel passe parfois par des petites routes "typiques":
Fig. 1 : Vue de la voie rapide Unpticouden - Lannion, un gros travail de la DDE 22

Une fois entrés dans un bois, on s'est retrouvé face à un chemin montant, un petit faux-plat de rien du tout, mais vu la double dose de roti-patates-cidre-sucre-moucheté, on a eu un peu de mal à grimper.

Fig. 2 : "Ca passe"



Fig. 3 : Pas pour Steph, en tout cas...



Fig. 3 : Guigui : "pas mieux!"



Fig. 4 : Fabraël, tellement facile dans la côte, la grimpe d'un pied, en amazone



Fig. 5 : Jeff, encore sousmis aux effets des produits suspects de la dentiste, indique dans un code secret le nombre de queues de renard aperçues durant l'ascencion


Fig. 6 : Coliuto, tranquilloooo

Arrivés en haut, à 854 mètres d'altitude, vers Kerrougan, on a fait une petite pause bien méritée. En fait, on avait grimpé un gros rocher au sommet duquel, aucun doute possible, les anciens s'adonnaient à la mystérieuse pratique du "brûlage de pubi".

Fabraël, qui ne se sentait pas trop bien dans la cote, la faute à une facétieuse taupe qui voulait lui faire un bisou, a passé une dizaine de minute devant sont mirroir de poche à se remaquiller et à se recoiffer, sentant que l'instant serait immortalisé. Bon, après, il était super beau, hein...

Fig. 7 : Fabio el Gambetto

Fig. 8 : Et de 3 pour Jeff!

Fig. 9 : Même les montures sont nazes

Ensuite, on a repris notre chemin, direction Ploumanac'h...

vendredi 1 août 2008

J1 - Pleumeur-Bodoumonde

On est arrivé dans Plemeur Bodou après quelques minutes de chemins, dont une dernière montée assez raide. On a pu profiter de la superbe vue sur le parc-musée des télécoms, reconnaissable au Radôme, cette immense bulle blanche de 50 mètres de haut, qui abrite une gigantesque antenne-cornet de 340 tonnes. C’est grâce à cette antenne que pour la première fois au monde, le soir du 11 juillet 1962, des images télévisées ont été transmises en direct des Etats-Unis via le satellite Telstar. Et oui, cher lecteur, grâce à ce blog, tu t'instruis en te divertissant, ne me remercie pas, ça fait zizir.
Fig. 1 : Bretagne, terre de contrastes

Le site internet de la "ville" de Pleumeur-Bodou la définit comme une "commune suburbaine de 4000 habitants". En fait, en français on dit que c'est un "trou", un gros village avec, sur la place de l'église, 2 restaurants : une pizzeria et un bar-restaurant-hotel-tabac avec toute une collection de camionettes d'éléctriciens, peintres, maçons ou de la DDE garées autour et un menu "travailleur" à 11euros. Choix rapide, direction "Famel" et ses ouvriers.


Fig. 2 : "il pleut pas trop, on peut manger en terrasse?" "putain, y font chier ces parigots!"

Au bar, le patron corpulent a un accent alsacien effeminé. Bien.
En salle, la patronne est coiffée comme dans "Dynastie" et a une veste avec des épaulettes géantes. Bien bien.
A Table, les sosies se succèdent à un rythme effréné. Bien bien bien.
Fig. 3 : Jean-louis Murat in-cogueniteau
On avait vraiment la dalle et on a fait honneur à la patronne! (enfin à ses plats, parceque sinon, faut avoir faim!) (oui mais on avait faim) (faim, faim, ok mais pas de la même chose, tu vois...) (putain, le bouleeeet...)
Bref, jambon-macédoine, paté, roti de porc, salade, fromages, déssert, café, avec cidre, vin ou fanta local à volonté.
On s'en est mis plein la panse et dans le cornet. Au moment du café, Fabraël, dans un grand moment de générosité dû, entre autres, à la pleine lune combinée au solstice d'été (qui lui inspirera une de ses plus fameuses théories), n'a pas pu s'empêcher de semer à tous vents un peu de son ADN, afin que "même les peuplades les plus reculées puissent elles aussi, même en l'absence de femelles reproductrices à même de provoquer une raideur locale, bénéficier de la Semence du grand Mètre (étalon)."
Bon, il a craché du café dans le pot à sucre, quoi. La classe! (à sa décharge, c'est la faute à chépuki qui l'a fait rire alors qu'il buvait son café)
Fig. 4 : la Sainte Relique
Après manger, Fabio s'est fait un pote et il a pu discuter un moment avec, pouiske Jeff nous a honteusement plantés là pour aller draguer la dentiste du coin (ça tombe bien, il n'avait pas de rendez-vous).
Fig. 4 : la caution technique

Fig. 5 : ça bouche au cabinet! (rires)

Du coup, comme Jeff prenait son temps pour faire son affaire, on a visité Pleumeur-Bodou.
Enfin, on a visité le centre de Pleumeur-Bodou.
Enfin, on a vu l'église, quoi....
Fig. 6 : "Vingt dieux, la belle église!" (Paul F. in "Vacances d'été 1979" éd. Charente éternelle)
Au bout d'un moment, Jeff est ressorti, soulagé de sa rage de dents et, accessoirement, de 35 euros. On a repris les vélos, direction le nord.

jeudi 31 juillet 2008

J1 - the freinage incident


Suite à cette légère transgression des lois (on est des rebelles, de toute façon), on a quitté le sentier des douaniers pour reprendre un section bitumée. Traversée de Kerdu/La Clarté (la mal nommée vu le plafond "bas"), puis retrouvage de chemins balisés et passages par Trestraou et Kervoalan pour un itinéraire qui ressemble beaucoup à ça :

Fig.1 : Plan du parcours qui ressemble à celui qu'on a fait.


Bon, à un moment, on s'est retrouvé sur une route qui descendait, avec un crachin pas piqué des vers (© Breizh), autant dire que ça a été facile de louper l'embranchement. Arrivés à un feu tricolore (!), on s'est quand même dit qu'on n'avait merdouillé quelque part.


Reluquage de carte, essayage de comprenage de position, envoyage d'éclaireurs --> tranquillouitude mêlée de jmaîtrisage (© Coliuto). On était en fait pratiquement arrivé au port de Perros. Donc, on est reparti d'où on venait, puis on a retrouvé le sentier, pour une longue remontée avec des maisons plutôt sympa. Comme la côte était trop facile pour Jeff, il en a profité pour passer 2-3 appels d'offres , faire une visio-conférence et donner une interviou par téléphone à "purchaser magazine". Respect.


Arrivés en haut, on est tombé sur une maison à vendre, même qu'on s'est dit que ce serait sympa toussa, quand Fabio nous a niqué notre rêve en nous racontant une histoire de tuiles, qu'elles seraient pas de la même taille en haut et en bas, que c'était admirable... personne a rien compris et on est reparti.


Fig.2 : la maison qu'elle est bien (notez que comme sur les châteaux, la taille des tuiles (...) zzzz)



Après quelques kilomètres de chemins ou de routes "sauvages", arrivée sur la chapelle de Kernivinen, sa cloche, son boulodrome et son bûcher prêt pour les sacrifices rituels.



Fig.3 : La chapelle et Quasimodo en action. (cher lecteur, si tu penses que les chapelles sont à flanc de falaises en Bretagne, tu es un BOULET irrécupérable NDLR)

Fig. 3bis : et hop!
très très joli, allez on s'casse. Direction des champs, puis des champs et encore des champs (bon , c'est vrai, à un moment, on s'est un peu paumé, notamment en passant vers Barnabanec), avec des animaux dedans...


Fig. 4 : ker mdr lol ptdr ^^ :xD (le breton a de l'humour)


Fig.5 : Lieu mystérieux et historique du culte dit "du brûlage de pubi"


... et avec tirage de bourre entre Guigui el Aerodynamico et Fabio el Fourbo.


Fig. 6 : l'instant précis où Fabraël a anesthésié Guigui grâce à ses ferromones aisselliennes.


Du coup, Fabio el Grujo, il a voulu se la jouer el Granseigneuro :

F. : -"allez Guigui, on échange les vélos, tu vas voir que c'est pas le matos qui compte! (j'en profiterai pour te niquer ton spad)"


G.: -"hein?"


F.: -"allez, on échange les vélos"


G.: -"ok, mais fais gaffe quand même, c'est pas un vélo de baltringue, y faut toucher sa bille..."


F.: -"hin hin, pour qui y m'a pris l'autre, hin hin...!?!"


Du coup, Jeff a pris part à la transaction, heureux de tester la monture de Fabio, Steph et Coliuto refusant de changer de monture. On a fait quelques centaines de mètres, puis on s'est arrêté à un croisement, il commençait à faire faim... on a pris direction Pleumeur Bodou.


Fig. 7 : La croisée des chemins

Ah oui au fait, même quand on s'arrête, y'en a, ils peuvent pas s'empêcher de se faire remarquer, et j'te fais une p'tite cascade, toc toc badaboum... Pathétique!


Fig. 8 : Fabraël en pleine séance de méditation transcendentale

J1 - mise en branle

Nous voici frais et dispos, en ce vendredi matin pour attaquer notre première rando.

-chépuki : "bon, on fait quoi comme trajet?"

-tous : "j'sais pas"

-Guigui : "si on déjeunait avant?"


Donc, petit déjeuner pour tous et première crise au sein de l'équipe : un schisme se forme entre les intégristes du beurre salé (qui avaient en charge l'approvisionnement) et les membres du NQMFPDPDBSAR (Non Quand Même Faut Pas Déconner Pas Du Beurre Salé Au Réveil), principalement composés de Jeff. Grâce à l'intervention divine de Fabraël, la paix revient sur l'équipe et on peut attaquer la préparation des véhicules : montages des pédales, des selles, gonflages, etc...


"Tout ça, c'est très bien, mais ça nous dit pas où on va" fait remarquer un membre de l'équipe qui , pour des mesures de sécurité, a préféré garder l'anonymat. En effet, une sorte de panique saisit les cyclistes devant l'incertitude ; quelle voie suivre? quel chemin emprunter? où est la carte? Vous savez comment c'est, trop de questions sans réponses rendent l'humain faible et docile, et donc une décision courageuse est prise : on va suivre Fabraël, c'est vrai quoi, c'est lui, notre guide, après tout!

Départ est pris , direction Perros Guirec par la route (d788). On fait 200 mètres, puis on s'arrête sur un parking pour jouir du point de vue :

Fig. 1 : le camping et la côte vus de la D788

L'équipe est au taquet, ça va faire mal!
Fig. 2 : Jeff, en météorologue averti, prévient amicalement Fabraël de la présence de nuages et de l'imminence de possibles précipitations

Après cette courte pause touristique, on repart par où on est arrivé, direction le campingue! en fait, la où tout le monde pensait que Fabraël en profiterait pour suivre les conseils de Jeff el Météorologisto et irait chercher son quawè au bingalot, notre Grand Mètre (étalon) n'en fit rien, persuadé qu'il empêcherait la pluie de tomber par sa seule volonté.


Et ça a marché! (bon, ok, 250 mètres, mais ça a marché) (trop fort, le mec) (en même temps, c'est Fabraël, hein) (épis c'est la Bretagne, aussi) du coup, crachin. plein. des heures...


On repart par le sentier des douaniers en direction de Perros Guirec. Petit chemin à flanc de côte escarpée, avec sur notre gauche, la mer.


Fig. 3 : Fabraël sec - un document exceptionnel

On s'arrête, histoire de prendre 2-3 photos, puis on réalise que Jeff est à la traîne. Il finit par arriver et nous explique qu'il s'est fait agresser verbalement par un couple de vieux, rapport à c'que se serait interdit de véloter sur le sentier des douaniers. Il leur a niqué leur race aux vieux!



Fig.4 : Jeff rejoint le groupe, mine que rien.


Fig.5 : La Preuve accablante


On a vérifié et constaté qu'on n'avait pas le droit, mais, m'sieur l'juge, j'vous jure, on savait pas, c'est Fabraël qui nous a dit qu'on pouvait. (en plus le vélo sur le panneau, il a pas de pédales, alors ça s'applique pas à nous, na!)

jeudi 3 juillet 2008

Roulmapoul

Le ventre plein, on est reparti, tranquillou. On n'avait pas fait 2km qu'on a compris pourquoi les routes bretonnes sont dangereuses : on s'est fait doubler à fond, en ville sur des zebras, une manoeuvre de ouf' que seul le grand Choumi aurait tenté, ce qui nous a fait croire quelques secondes que Fabio nous avait rattrappés...

Fig.1 : L'exception bretonne
Bon, c'était pas lui, heureusement parce qu'autrement, Guigui l'aurait eue mauvaise. Faut dire que Guigui, je sais pas ce que Fabio a bien pu lui faire, mais tout le temps, il veut le niquer, j'en veux pour preuve sa page perso sur copainsdavant.com où il y avoue ses penchants "ambigus":

Fig. 2.a : Le comingue aout

En fait, c'est plus tard qu'on a compris l'origine du "différend" qu'il y a entre les deux représentants de la Cannonnedèle Time : l'épreuve de billes de peintures de Durbout.

En tout cas, le reste de la route s'est déroulé sans trop de problème, sauf qu'à un moment, sur une 2x2 voies en travaux, on roulait à double sens sur les voies de gauche quand Catherine nous a dit de prendre la sortie, mais on pouvait puisqu'on était à gauche! Cette conne a pris la mouche et a fait grève! On l'a virée et on a mis Jacques à la place. Il nous a fait faire le tour "découverte", on a même vu l'aréoport de Lannion!! (vous pouvez vérifier, il y a bien un aréoport à Lannion).

Arrivé sur Ploumanac'h, Steph du Nord a pris le relai. "C'est bon les mecs, j'me repère, tiens, prends par là..."

C'est comme ça qu'on s'est retrouvés dans un cul de sac, sur une plage! Bon, on a baillonné Steph, on a demandé à des locaux et on a trouvé le campingue en 5mn.

45mn plus tard, Fabio et Jeff arrivaient.

46mn plus tard, tout le monde dormait.

Putain, faudrait pas vieillir....

lundi 30 juin 2008

Cépartimonguigui


Jeudi 19 Juin, 17h29, nous quittons Fontenay dans une Coliutomobile chargée jusqu'à la gueule. L'hommage à ClockMan est raté, tant pis, on le fera une prochaine fois...

Pourtant, les tentatives de déstabilisations furent bien là, comme l'avait prévu Elizabête Tessier : Steph l'ambigu, avec son air ingénu, pas comme si il avait préparé la check list, me sort à 15 mn de l'heure H "t'as pris un sac de couchage? paske moi, non...". Certes, je dois reconnaître que j'ai assez peu droit à ce genre de rentre-dedans, mais là, on est allé chercher des draps dans la chambre de Coliutinette, et c'est comme ça que j'ai sauvé ma rondelle. Ensuite, c'est le tour de Guigui : "je suis pas en forme, t'aurais pas de la drogue par hasard?" Grâce à Sonia qui en a toujours sur elle (!), le Guigui a été renvoyé illico pronto dans la caisse, genre, il croyait qu'il allait me pourrir mes chiottes comme ça, Fabio staïl, peut-être?

Fig.1 la Coliutomobile, Guigui (tenant un nain qui passait par là), Steph et Bibi


Donc, on est parti à l'heure, que dis-je à l'heure, en avance, grâce, il faut bien le reconnaître, à un sens de l'organisation maîtrisé de bout en bout, d'autant que Steph le serial shoppeur, il avait, je cite "[j'ai] super mal à la tête, tutrenpascompte, j'ai passé au moins 35mn à Shoppi ce matin". Certes l'italien s'acquitte fort bien de sa mission logistique, mais il aime bien se plaindre, aussi.


17h55, sur l'autoroute, les kilomètres défilent. C'est trop calme.







on passe Vernon, Louviers, Elbeuf, Rouen, Pont-Ademer, Pont l'Evêque, Caen, Villedieu les Poêles puis SOUDAIN...





(notez ma façon subtile de dramatiser la situation, voire de la suspensiser, vous en pouvez plus, hein...?)



Fig. 2 The jauge
... donc, soudain, la jauge de la Cloiutomobile commence à clignoter, accompagnée du laconique message "Niveau carburant faible (...) DTC". Digne comme jamais, je passe outre le message final (mais note pour plus tard d'écrire à Citroën) et, fier comme un petit banc, déclare, tout en actionnant l'ordinateur de bord qui nous annonce une autonomie de 135km, "bon, il est 19h00, on roule encore 100 bornes, on s'arrête faire le plein et on casse une graine (oui, je parle d'jeuns)?". Guigui : "banco!!". Steph : "mh mh" (Fabio le fait mieux, mais en gros, c'est une expression qui, chez les taiseux blonds vénitiens, signifie, "bon, ok, mais déconne pas trop pask'en fait, je flippe ma race de tomber en panne sèche, il paraît que par ici, y'a des loups qui rôdent") (le taiseux sous-entend beaucoup de choses) (d'où parfois, certains malentendus) (c'est subtil) (...) ('pas des gens comme nous...).

On passe donc Avranches, tranquillou, puis Pontorson, et on se dit que la prochaine, c'est la bonne. Sauf qu'il n'y a pas de prochaine. On passe d'abord une station avec un poulet grillé géant, mais dans l'autre sens (ah ah c'est cool), puis une série d'aires de repos avec des signes jamais vus (des bancs, des parasols, des ballons, des patins à roulettes (!), mais pas de pompe). Pendant ce temps là, l'ordi nous fait passer sous les 50 km d'autonomie et Steph est de plus en plus pale. Info aux possesseurs de Coliutomobile : sous 35km, l'ordi annonce "----" ce qui, vous l'avouerez, n'est pas très rassurant. On demande alors à Catherine (le GPS) de nous indiquer la station la plus proche, mais elle nous demande de faire demi-tour! C'est mal nous connaître, surtout Guigui qui apparemment a décidé de défier personnellement le réservoir : " j'y crois, on n'est pas des lopettes, on va niquer Fabio, hihiahahahahah!!!" Dans un incroyable moment de lucidité, Guigui nous fait sortir, vers Dinan, déclarant fièrement "y doit bien y avoir un Intermarché avec des pompes 24/24, noudoudiou (il s'était imprégné de l'accent local)".

Bingo, Catherine a repris le relais et nous a trouvé un Leclerc avec des pompes 24/24, sauf que, pour la première fois de ma vie, je n'ai pas pu faire le plein parce que lalimite était de 69euros (il ya deux ans, ok, mais aujourd'hui, est-ce que quelqu'un remplit son réservoir avec 69euros??).

Fig.3 Un restaurant typique de la Bretagne du Jeudi soir

Steph a repris des couleurs, on a trouvé un McDo (Quévert), on s'est empiffré et on est reparti.

jeudi 26 juin 2008

Tablo donneur

Bon, après ce wikende de folie, voici le temps du bilan :

Trophée Rémi Julienne de la plus belle cascade : Fabio el Ousontméroulleto


Trophée Total du découvreur de pétrole : Steph l'Ecrevissitaliano


Trophée Frameto du mec qu'en a rien à péter : Guigui el Jrouldanlo

Trophée Fabulon du mec qui se frise dans les faux plats : Jeff el Maquettisto

Trophée Ronron du dormeur discret : Coliuto el Louquigrogno

samedi 24 mai 2008

Récapitoulons

Alors, la carte, c'est fait...
Le baingalot, c'est fait aussi... (Le Ranolien) Les spaddes, c'est fait...
mais il ne faudrait pas oublier :
  • le vêtement de pluie (la Bretagne, hein!)

  • des pates, le meilleur ami du sportif

  • chacun son cask, safety first

  • de quoi réparer, défoiké

  • une pompe de qualité, de préférence

  • du PQ, paske bon, même si on n'y va pas pour se faire chier... (hin hin hin) (avalanche de fous rires incontrôlables)

  • chacun son petit oreiller, histoire de bien faire dodo...

  • ... dans son sakaviand', ou des draps si vous préférez

  • du liquide vaisselle moumoune (+ une gratteuh-gratteuh-grattounetteuh)
  • un slaïpe de bain, histoire que Guigui se retrouve pas tout seul
  • du charbon de bois, pour le barbèque du soir
  • des boissons, des fois qu'il fasse chaud (ou soif) (ou froid) (ou soleil) (ou humide)
  • d'ailleurs, pensez aussi à la gourde ou au camel toe (ou back, je sais jamais)